Parcours du peintre rêveur d’humour : Malle Charles

Malle Charles

Charles malle est un peintre plein d’humour avec des visions d’un monde passé mais toujours bien présent dans sa mémoire. Son œuvre ne traduit pas la réalité qui nous entoure mais on peut facilement deviner les éléments qu’il y décrit. Chaque tableau est un lieu d’évocation comme si le présent n’existait pas. Charles Malle selon www.estades.com/ est un rêveur éveillé qui propose ses visions d’un monde révolu mais toujours vivant dans sa mémoire.

Charles Gleize dit Charles Malle est né dans le Nord à Douai, peu avant la guerre dans un milieu d’artisans et de mineurs. De la guerre, de l'occupation et des années qui suivent, il a gardé  le souvenir, dans cette ambiance particulière du Nord, d'une vie quotidienne chaleureuse rythmée par les saisons. La neige, la saison de Noël, et du Carnaval lui semble relever d’un monde magique au pays noir. Cette époque, les modes de vie et les traditions ancrées dans le monde rural, proches de ceux que Bruegel décrit dans sa peinture, nous semble très éloignés. A la mort de son père, il s’adonne avec force et persévérance au dessin, intègre à Saint-Luc-de-Tournai, une école des beaux-arts belge, tenue par les Frères des Ecoles chrétiennes. Il y restera deux ans, ce qui lui permet de découvrir les trésors de l'art flamand dans les musées et d'être très influencé par les tableaux de paysages enneigés animés de petits personnages vacant à leurs occupations familières, patinant sur les canaux gelés ou faisant la fête dans une abondance de nourriture et de boisson.

Il entre à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles de Roubaix. Ses professeurs sont exigeants et imposent un enseignement académique à base de nombreux exercices de dessin à main levée. Ils savent aussi déceler et développer les dons intrinsèques du jeune homme et le peintre Albert Dequenne l'encourage vivement. Charles sort brillamment diplômé quatre ans plus tard, après avoir obtenu le premier prix dans toutes les matières.

Puis, il voyage, achète, revend des meubles et des objets tout en peignant et dessinant. C’est ainsi qu’il s’exprime. Durant l’été 1955, il séjourne en Espagne, vivant de ses tableaux qu'il expose sur les marchés. Ses toiles se vendent bien mais dans un cercle restreint. En 1990 Jean-Paul Villain le prend en contrat dans sa galerie parisienne. Plus tard, Michel Estades lui assure conjointement sa promotion en province. Plusieurs expositions personnelles l'ont ainsi fait connaître et une cote soutenue en vente publique montre l'intérêt de plus en plus grand du public pour cette peinture hors du temps.